dimanche 21 février 2010

La princesse et la grenouille

Note : 4/4

Cela n’a l’air de rien, mais La princesse et la grenouille est un évènement !!
Certes un nouveau film de Disney est toujours un évènement.
Bien sûr, avoir une héroïne Black quelques mois après l’élection de Barrack Obama est un signe qui ne trompe pas sur l’identité américaine en ce début de XXIème siècle.
Mais à mes yeux l’évènement se situe ailleurs !!

La vraie révolution de ce nouveau Disney est un retour en arrière.
En effet à l’heure ou animation rime avec Pixar et la 3D, les studios Disney s’offre le plus beau des retours en arrière : Ils reviennent à la 2D et à l’animation traditionnelle.

On se rend compte devant ce film particulièrement réussit combien les couleurs chatoyantes et la chaleur des personnages de dessins animées nous manquaient.

Bien sûr, Pixar, c’est bien, inventif, novateur, révolutionnaire, drôle et bourré d’idées, mais la 2D de la princesse et la grenouille a des allures de madeleine de Proust.
Clairement les personnages 2D (Mowgli, Blanche Neige, Jasmine, Peter Pan, …) sont plus vivants et ont d’avantage de charme que n’en n’auront jamais Shreck, et les personnages de Toy Story.

Au-delà de cet aspect esthétique, La princesse et la grenouille est une vraie réussite.
C’est de très loin le meilleur Disney depuis Le roi lion.
Il faut dire que le célèbre studio nous avaient particulièrement déçus ces dernières années avec bon nombre de film ratés et assez loin de l’idée qu’on se fait de la magie de Disney.
Tarzan, Le bossu de notre dame, Kuzco, l’empereur mégalo, Hercule, l’Atlantide ont été des échecs à tout point de vue.

On avait même peur que Disney ait oubliée la recette de ses films et ne soit plus qu’un sinistre vendeur de produits dérivés ou un gestionnaire cupide de Parc d’attraction.

La princesse et la grenouille nous prouve le contraire.
Dans ce conte qui prend place à la Nouvelle Orléans, ou une jeune servante se transforme en grenouille après avoir embrassé un prince lui-même transformé en grenouille, le spectateur est transporté dans une vaste odyssée qui le verra traverser le bayou, rencontrer des personnages hauts en couleurs, rire, pleurer comme à la grande époque.

Coup de chance, le film se déroulant à la nouvelle Orléans, l’accent musical est mis sur un jazz certes édulcoré, mais bien vivant qui marque une solide rupture avec les terrifiantes chansons des derniers films interprétées par des clones au vibrato gonflé à la testostérone de Céline Dion ou de Maria Carey.
On ne peut que s’en réjouir.

La princesse et la grenouille célèbre donc le grand retour de Disney et ravira les enfants et leurs parents, mais peut être un peu plus les filles que les garçons.

1 commentaire:

  1. Il faut savoir que Disney reprend du poil de la bête car c'est précisemment Pixar avec Lassiter qui a racheté les studios

    Ruben

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