mercredi 24 février 2010

Sherlock Holmes

Note : 4/4

Le célèbre détective de Baker Sreet est l’un des personnages récurrent du 7ème Art.
Les adaptations de ses exploits se comptent par dizaine depuis le début du XXème siècle que ce soit au cinéma ou à la télévision.
La plus marquante à mes yeux est sans nul doute l’adaptation du Chien des Baskerville par la Hammer avec Peter Cushing dans le rôle du détective.
Sherlock Holmes contre Jack l’éventreur, La vie privée des Sherlock Holmes, Meurtre par décret et Sherlock Holmes attaque l’orient express sont aussi de bon crus même s’ils ne révolutionnent pas grand-chose dans le mythe Holmesien.

Le mystère de la grande Pyramide de Barry Levinson est un film produit par Steven Spielberg qui revisite allégrement et avec bonheur le mythe en se concentrant sur la jeunesse d’Holmes et ses rencontres avec le Docteur Watson et le sinistre professeur Moriarty.

On ne peut passer sous silence les adaptations d’une dizaine enquêtes d’Holmes avec Basil Rathbone entre 1939 et 1946 qui ont longtemps été la référence absolue même si elles sont aujourd’hui un peu désuètes.

A la télévision, Holmes est apparu lors de nombreux téléfilms ou séries.
Christopher Lee, Roger Moore, Peter Cushing, Matt Fewer ont tenu le rôle, mais le plus marquants a sans doute été Jeremy Brett dans une série fleuve considérée en terme d’interprétation des personnages comme la plus fidèle à l’univers de Conan Doyle.

Des versions en dessin animées ont été faite dont une par Walt Disney avec Basil détective privé et une par Myasaki sous la forme d’une série ou le célèbre détective porte les traits d’un renard.

Malgré toutes ces adaptations, Holmes était absent des écrans depuis une grosse vingtaine d’années.
L’annonce de son retour aux affaires sur grand écran n’a pas manqué d’aiguiser la curiosité du fan que je suis.

Pourtant les premières infos distillées sur les blog et forums n’étaient pas enthousiasmantes.
Là ou on espérait voir Billy Nighy en Holmes et Kenneth Brannagh en Watson, Guy Ritchie nous annonçait le recrutement de l’américain cocaïnomane Robert Downey Junior et du play boy Jude Law pour tenir les rôles d’une adaptation moderne en rupture avec les codes habituels de l’univers d’un Holmes traditionnel.

L’inquiétude atteignait son comble lors de la parution des bandes annonces qui semblaient nous promettre un Holmes cuisiné à la sauce super héros avec un zest d’Underworld et d’Arme fatale.

C’est donc assez fébrilement que l’on prenait place dans une grande salle des Champs Elysées pour voir réellement ce qu’il en était.

Contre toute attente le film de Guy Ritchie est excellent.
C’est un blockbuster réussi, divertissant, bien rythmé, bien interprété et effectivement résolument moderne dans son traitement visuel et en rupture avec la vision du Holmes victorien.

Robert Downey Junior campe un Holmes attachant, vif, bagarreur, plein d’humour et assez jeune. Jude Law révolutionne l’idée que l’on a du Docteur Watson en incarnant un séduisant homme d’action à rebours du rat de bibliothèque que l’on avait coutume de voir dans les films de Sherlock Holmes.

Visuellement, Guy Ritchie nous offre un Holmes spectaculaire avec des effets Matrix et des découpages et de micros flash back ou retour en arrière dans tous les sens afin de bien refléter l’agilité mentale de son personnage, tout en menant en bateau le spectateur

De plus malgré tout se modernisme, force est de constater que l’esprit et ce que l’on aime dans les aventures de Sherlock Holmes est bel et bien là.

L’intrigue est elle aussi au niveau. Elle est si bien menée que le spectateur y perd son latin et comme Holmes et Watson ne sait plus s’il s’agit d’une énigme rationnelle ou totalement fantastique.

Du coup on ne s’ennuie jamais dans ce pur film de divertissement à l’esprit bande dessinées et comics book assumé qui ravira plusieurs générations de fans et qui je l’espère fera découvrir ce fascinant personnage à une nouvelle génération.

Le Sherlock Holmes de Guy Ritchie dépoussière le mythe et donne une version aussi intéressante et novatrice que celle qu’a pu donner Christopher Nolan a avec son Batman begins.
On en redemande !!!!

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