Note : 2/4
Clint interprète Walt Kowalski, un veuf acariâtre, réactionnaire, républicain, raciste, ayant ses armes à feu chez lui et une âme de justicier que n'aurait pas renier Harry Callahan. Ce charmant personnage voit ses convictions réactionnaires bousculées au contact des ses voisins asiatiques. En effet, après avoir secouru les ados de la maison face à des gangs, il est touché par la reconnaissance de la famille asiatique et essaie d'apporter son concours à l'éducation des enfants qu'il a secouru. Le propos du film est donc de voir l'émergence d'un zest d'humanité chez un personnage qui donne à Eastwood l'occasion de faire une fois de plus son numéro d'ours bougon qu'il vaut mieux caresser dans le sens du poil.
Au delà de l'émotion de voir une dernière fois Eastwood devant la caméra, Gran Torino est un bon film amis mais pas le chef d'œuvre annoncé. La réalisation si elle est sans faille est d'un classicisme intégriste. On est jamais surpris par un mouvement de caméra novateur ou par une accélération de rythme. En dehors de Clint, l'interprétation n'est pas foudroyante. Le scénario bien que doté d'un regard au vitriol sur la famille d'américains moyen et le coté réac républicain est totalement sans surprises. Coté émotions, ce n'est pas inoubliable non plus, on a été d'avantage bouleversé par Million dollars baby. On se souviendra d'avantage de Gran Torino comme le dernier film de Clint acteur que d'un chef d'œuvre inoubliable.
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