Note : 3/4

Le premier constat est que le film est plus proche de Donnie Brasco (avec plus de brio) que de Casino. L'ascension et la chute de ce caïd hors norme se différencie des parrains et autres affranchis par une sobriété et un réalisme faisant froid dans le dos. Là ou les Toni Montanna et les Nicky Santorro perdaient pied avec la réalité et tombaient dans tous les excès possibles et imaginables, Franck Lucas gère ses affaires comme un businessman froid et pragmatique. La lutte qu'il oppose à Russel Crowe qui est son exact opposé n'en n'est que plus saisissante. Ridley Scott nous montre une fois de plus qu'il est à l'aise dans tous les genres et qu'il est l'un des metteurs en scène les plus prolifique de ces trente dernières années.
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