lundi 6 juillet 2009

Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal

Le 18/06/2008
Note : 3/4

Écrire une critique sur Indiana Jones est difficile pour moi car je ne sais pas si je serai d'une objectivité totale. J'ai passé toute mon enfance à jouer à être Indiana Jones, j'ai même pensé devenir archéologue. J'ai vu les précédents films de la saga des dizaine de fois et je suis totalement client de cet univers d'aventurier sorti d'une BD à la Blake et Mortimer avec une dose de parodie, de science fiction d'humour et beaucoup d'action. Le coté décomplexé des films d'Indiana Jones mélé au talent de Spielberg représente le cinéma que j'aime et que j'ai envie de voir par dessus tout.
Que dire de ce quatrième épisode ?
Premièrement que l'on retrouve notre héros avec beaucoup de plaisir et que son age ne porte pas à conséquences.
Deuxièmement que la mise en scène, la lumière et l'originalité de certaines scènes (le village fantôme témoin) portent clairement la marque de ce qui se fait de mieux chez Spielberg.
Troisièmement le scénario que certains jugent comme étant une atteinte au mythe en raison de la présence d'extra terrestres est à mon sens tout à fait en phase avec les codes de la série. N'oublions pas la scène finale du premier épisode, l'arrachement de cœur et les poisons du second et le croisé attendant dans une grotte depuis 2000 ans du troisième. Ce sont des délires de bandes dessinées et le quatrième épisode répond bien à ce cahier des charges.
Quatrièmement le rythme et l'action sont bien présents comme dans les autres épisodes.
Bien sûr le fait de voir un Indy avec des yeux d'adultes n'a pas la même saveur que de le voir avec un regard d'enfant. Bien sûr ce n'est pas le meilleur de la série tant le premier opus est bon. Bien sûr il y a certaines fautes de goûts (le délire à la tarzan), tout n'est pas parfait (les personnages secondaires pourraient être plus fouillés). Mais au final on y passe un bon moment. Et puis si on se pose vraiment la question : qui y a t-il de mieux dans ce style ? La réponse est : pas grand chose et surtout pas Ben Gates.

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