Note : 4/4
Après une longue absence scénique en France Manu Chao investissait Bercy avec son groupe Radio Bemba.
Clairement, Bercy n'est pas la meilleure salle de concert du monde (trop grand, mal foutu, scène basse, acoustique déplorable) et on nourrissait certaines inquiétudes sur l'impact de la salle par rapport à la prestation de l'ancien leader de la Mano Negra. D'autant plus que je l'avais vu jusqu'alors dans des salles de dimensions humaines (cigale, salle municipale d'Etampes et La vilette) et qu'à chaque fois cela avait été énorme.
Au final, Manu Chao a montré une fois de plus qu'il savait tenir une scène, mettre le feu au public tout en présentant des versions et des arrangements de ses chansons hyper originales et pechues. Il a mis tout le monde d'accord et livré un des meilleurs concerts de l'année en nous faisant presque oublier qu'on était à Bercy.
On passe sans cesse de la fusion, au funk, au rock, au reggae, à la rumba et même à la musette. On s'aperçoit qu'il y a des milliers d'influences et énormément de boulot pour digéré tout cela de manière aussi réussie.
En plus de ça quand on va voir Manu Chao, on en prend pour plus de trois heures. On ne voit pas un mais trois concerts.
La première partie fut un concert fusion funk-rock avec des super versions de The monkey, Raining in paradise, Que hora son. La seconde fut une partie plus acoustiques avec des rumbas et les tubes Clandestino, Desaparecido puis des reprises un peu plus raggae (Tijuana, La ultima hola) et des tubes genre Mala vida, King of bongo et surprise Sidi h bibi. La troisième partie s'est concentrés quand à elle sur les chansons en français de l'album Siberie m'était conté avec quelques inédits.
Au final on se dit que Manu Chao et son groupe sont de sacrés performers qui peuvent renvoyer bosser 95% des groupes actuels en terme d'investissement en concert et montre bien que certains artistes ne se contentent que du minimum.
On regrette juste qu'il ne passe pas plus souvent et qu'il ait trop de succès pour le voir dans des salles plus intimes.
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