lundi 7 septembre 2009

The Stray Cats - Zénith Paris, 4 septembre 2008

Note : 3/4

Les Stray Cats investissaient le Zénith pour leur tournée d'adieux. Un concert des Stray Cats c'est l'occasion de rameuter un public fervent de quadra et tout ce que Paris compte de psycho, coupe tremplin, creps, tatouage, blouson en cuir avec du vécu, bref un public qu'on ne voit plus trop à l'exception des passages de plus en plus rares des Cramps, Meteors et autres Washington dead cats.
Malgré cela , la salle était loin d'être remplie pour accueillir le guitariste Brian Setzer, le contrebassiste Lee Rocker et le batteur debout Slim Jim Phantom.

Ce trio est pourtant ce qui se fait de mieux dans le genre psychorockabilly. au début des années 80 ils avaient réussit l'exploit d'imposer le rockab aux Punk anglais et aux grand public à coup de prestations scéniques endiablées.
Vingt cinq ans après ou en sont les Stray Cats ?

Premier constat si Brian Setzer s'est un peu empâté, il reste un formidable guitariste envoyant des solos venus d'ailleurs tout en restant le gardien du temple du style fifties. Sa voix elle n'a pas bougé et il assure le boulot de manière très professionnel même s'il ne semble plus avoir le feu sacré de ses jeunes années.

En revanche Slim Jim et Lee Rocker, eux, n'ont pas pris une ride, ils ont toujours leur style bourré d'énergie venu d'ailleurs, qui les voit toujours tels des chats de gouttière se percher sur leurs instruments dont ils tirent une rythmique hallucinante.
Tous les grands classiques ont été joués ce soir avec beaucoup de talent : Rock this town, Runaways boys, Rumblin in Brighton, Blast of...
Malheureusement, l'ambiance n'a jamais vraiment décollé. Est-ce du à un public trop âgé et plus en phase avec la musique de ses jeunes années ?

Est-ce du au son légèrement approximatif ? Ou au manque d'énergie de Brian Setzer qui a affaibli la prestation du groupe comparé à celles qu'ils pouvaient donné dans le années 80. Il y a probablement un peu de tout cela mais je ne veux retenir que le positif : de très bonnes chansons, toujours interprétées avec originalité par de super musiciens.
Je tiens en revanche à oublier cette triste fin de concert qui a vu le rappel être écourté après une seule petite chanson : une version sans conviction de I fought The law bâclée par un Brian Setzer en rogne après avoir reçu une pièce métallique (apparemment un couteau selon les spectateurs du premier rang!!!).
Dommage !

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