jeudi 3 septembre 2009

Bootsy Collins - Bataclan Paris, 16 juillet 2008

Note : 3/4

Le légendaire bassiste de Funk Bootsy Collins (bassiste des JB's de James Brown époque Sex machine, des heures de gloires des groupes de Georges Clinton, Parliamant et Funkadelic et de son propre groupe The rubber band et Session man pour Dee Lite, Keith Richards et bien d'autres) investissait le Bataclan pour un hommage à James Brown.

Pour l'occasion Bootsy a formé un groupe extraordinaire avec la session rythmique d'origine, les choristes, le clavier et la guitare des JB's, renforcé par une section cuivre de premier ordre.
La salle a été chauffée à bloc par des groupes de Funk hyper pro avant de laisser place au groupe de Bootsy Collins.

Le chanteur du groupe est un clone du Godfather époque fifties, sa voix est identique. On peut lui reprocher un mimétisme un peu artificiel sur le jeu de scène propre aux "tribute band", mais quand on ferme les yeux on y croit.

Clairement le Funk , c'est mieux sur scène que sur disque. Cette musique transmet une chaleur et une énergie que l'on ne retrouve nulle part ailleurs à part dans l'afrobeat.
De plus quand il est soutenu par une rythmique comme celle de Bootsy Collins, elle devient entêtante, percussive, hypnotique cela devient vite énorme. Ce soir Bootsy joue sans ses artifices psychédéliques en se concentrant sur un son de basse lourd qui choque, une sorte de retour au source en somme.

Nous avons droit à un très beau show ou des titres de légende se succèdent (Sex machine, Please please me, Say it loud...). Bien sûr ils ne peuvent pas jouer tous les tubes du Godfather of Soul car la nuit n'y suffirait pas. Néanmoins au final ce concert est un peu court et laisse les spectateurs sur leur faim. 1H30 , c'est un peu court, une heure de plus aurait été nécessaire pour rassasier l'enthousiasme du public chauffé à bloc par une énorme version de Give up the funk qui voit Bootsy traverser la salle de part en part en embrassant la foule. Le public du coup se retrouve fort dépourvu lorsque les lumières se rallument après une heure trente de show sans rappel. Cela laisse une petite amertume qui vient gâcher un grand moment de Funk.

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