mercredi 23 septembre 2009

Changement de bobine : Les réalisateurs - Stan (1)

Sur le thème des directeurs dont j’attends le prochain film avec impatience, voici mon petit complément :

En France, Olivier Marshal, qui, dans le genre polar, a frappé 3 grands coups avec Gangster pour son premier film (pas mal pour un ex-flic de la PJ, quand même), son chef d'œuvre qu'est 36 quai des orfèvres (scénar parfait, scène d'action très très sérieuses, photo, casting et jeu des acteurs... je ne lui vois que des qualités), et enfin MR 73, très sombre, avec des imperfections de scénar, mais bon, pas mauvais non plus.
J'espère simplement qu'il réussira à se diversifier...

Aménabar, je confirme, c'est du très lourd. Indispensable dans une collection de DVD digne de ce nom.

Je garde de l'espoir avec Shyamalan, même s'il nous a démontré qu'il pouvait pondre des daubes tel que Lady in the water (vraiment zéro), et The happening, qui laisse un arrière goût de sans queue ni tête (même si ce n'est pas aussi mauvais que Lady in the water).
Cela étant dit, j'avoue que son Last airbender m'inquiète. Le sujet, s'il est correctement financé peut se montrer intéressant, mais le choix du casting me fait un peu peur (avec Dev Patel notamment... ça pue la récupération de la notoriété du personnage central de Slumdog millionaire).

Bryan Singer : Un mec qui rend une copie telle que Usual Suspects ne peut pas être ignoré, même si je sais que vous n'avez pas été convaincu par Walkyrie (moi, si). Je continuerai à surveiller de près ses prochaines sorties...

Un mec comme Sam Mendes ne peut être ignoré. Je vais peut-être chercher un peu loin, mais bon, American Beauty en premier film, Les sentiers de la perdition, qui avait au moins le mérite de mettre en scène Paul Newman, et Revolutionary Road cette année. On ne peut faire l'impasse sur son actualité.

D'accord pour Cameron. Ce n'est plus possible de le prendre au sérieux après avoir fait Titanic (même si nous sommes bien obligé de constater le nombre d'entrées...). N'empêche que s'il ne s'était pas perdu en route, ça aurait pu être un incontournable dans le genre : Terminator en 84, Aliens en 86, Abyss en 89, Terminator 2 en 91 !!! Bon, après ça se gâte sérieusement avec True Lies... mais bon, ne l'oublions pas pour autant.

Paul Thomas Anderson... je ne sais pas, mais quelque chose plane au dessus de ce mec... Il peut être tout de même violemment inspiré quand il le faut : Boogie Nights, Magnolia, Punch drunk love (que je n'ai pas vu, mais qui, paraît-il n'est pas mauvais), There will be blood.

Dans les cannois, j'en sauve un, et un seul (Tarantino mis à part, et James Gray même si je n’aime pas trop) : Gus Van Sans. Même si c'est un grand malade mental, il a fait Elephant et Good Will Hunting. Ça sauve tout le reste !

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