jeudi 17 septembre 2009

Simple Minds - Olympia Paris, 8 juillet 2009

Note : 2/4

Il y a une vingtaine d'années, deux groupes régnaient en maîtres sur le rock des années 80. Il y avait le U2 de Bono et les Simple Minds de Jim Kerr. Leurs styles étaient très proches. Jim Kerr chantait de manière aussi incantatoire que Bono. La guitare de The Edge sonnait un peu comme celle des Simple Minds. Leur tubes bataillaient en tête des charts. Don't you était aussi populaire que New years day. Ils remplissaient des stades tous les deux et réussirent l'exploit de sortir chacun un album au succès mondial. Pour U2 ce fut The josuah tree avec une série de tube ou surnageait With or without you. Pour Simple Minds ce fut l'excellent Street Fighting years, un concept album dénonçant les guerres et les grands combats humanitaire de l'époque. La chanson Mandela day était avec Belfast child l'étendard de cet album plébiscité aussi bien par la critique que le public.

20 ans après ce n'est plus la même chanson. U2 a su saisir le virage des nineties pour devenir la vache sacrée que l'on connaît. Simple Minds n'a pas su évoluer. A l'orée des nineties, leur son était devenu obsolète en raison d'un son de synthé devenu en l'espace de quelques mois complètement ringuard.

Cependant, avec beaucoup de courage et de générosité Jim Kerr (à l'époque heureux mari de la splendide Patsy Kensit) et ses sbires ont continué d'arpenter les scènes du monde entier sans jamais décevoir un noyau dur de fans très fidèle. En 2009 Simple Minds fête ses trente ans. Il remplit l'Olympia quand U2 s'offre deux Stades de France. Clairement ce soir les quadras sont de sortie pour se replonger dans la nostalgie de leur jeunes années. On est très confiant avant ce concert car on sait que Jim Kerr a une voix et de la présence et que le groupe sait tenir une scène.

Mais c'est la catastrophe !!!!

Le son est effroyable, la basse et la batterie couvre tout le reste. On entend à peine Jim Kerr et clairement pas la guitare. Le groupe a l'air de prendre du plaisir alors qu'on finit par se retrouver indisposé par les vibrations insupportables de la grosse caisse et de la basse. Le charme des chansons est camouflé. Le magma sonore est tellement indigeste que finit par se présenter qu'une seule alternative : celle de quitter la salle !

J'ai donc quitté la salle sans entendre Alive and kicking, Belfast child, Don't you. Je n'ai au final eu droit qu'à une version inaudible de See the lights. Put... d'ingénieur du son ! Quel gâchis, quelle déception !!! Le pire c'est qu'une partie du public s'accommodait de ce son horrible. C'est désespérant.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire