vendredi 11 septembre 2009

The Stranglers - Olympia Paris, 5 février 2009

Note : 1/4

En 30 ans de carrière, Les Stranglers n'étaient jamais passés par l'Olympia. C'est une salle presque comble, peuplée de trentenaires grisonnants qui attendait les hommes en noir pour une tournée best of.

Ces dernières années ont vu pas mal de changement dans le groupe. Paul Roberts, le remplaçant d'Hugh Cornwell a lui aussi quitté le groupe. Il est remplacé par Baz Warme un ancien Toy Dolls qui assure aussi la guitare. Les Stranglers investissent donc la scène avec une grosse énergie et enchaînent la multitude de tubes qui ont jalonné une carrière qui les a vu vendre près de 30 millions d'albums. Jet Black, n'est pas là, il est remplacé par son roadie.

Le son n'est malheureusement pas au rendez vous et c'est clairement le gros point noir de cette soirée. A vouloir jouer dur et énergique, certaines caractéristiques du groupe ne ressortent pas. Le son d'ensemble est un magma brouillon indigne du talent des Stranglers et à peine supérieur à un groupe chevronné de pub londonien. La basse au combien importante de Jean Jacques Burnell n'a pas son son lourd et caractéristique et ne ressort pas du magma sonore. Les claviers de Dave Greenfield sont étouffés par le son trop violent de la batterie du remplaçant de Jet Black. Bazz Warme ne s'en sort pas trop mal même s'il n'a pas la finesse vocale et guitaristique ni le charisme de Hugh Cornwell. Il est toutefois bien Meilleur que Paul Roberts.

Au final si les chansons sont bonnes (No more heroes, Always the sun, All day and all of the nignt, Peaches...) et plaisantes, les versions proposées ce soir sont toutes inférieures aux versions des albums. A titre personnel l'impasse totale faite sur l'album Feline n'arrange pas les choses.

On ne peut cependant pas dire que le concert était mauvais, car les Stranglers ont quand même énormément de bonnes chansons et de l'énergie à revendre. On attendait simplement mieux.

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