jeudi 4 mars 2010

Valentine's day

Note : 1/4

Il ne fallait pas réfléchir trop longtemps pour se rendre compte que la Saint Valentin pouvait être un bon sujet pour des comédies romantiques.
Bizarrement jusque là, la Saint Valentin s’était contenté d’être le prétexte d’un film de "slasher" de seconde zone il y a une dizaine d’années.
Mortelle Saint Valentin mettait en scène un tueur qui profitait du 14 février pour décimer une par une les filles qui l’avait ridiculisée au collège quelques années plus tôt.
Pas grand-chose à retenir de cette série presque Z qui mettait en scène Denise Richards et ses implants mammaires laracroftiens dont l’inoubliable prestation en James Bond girl, docteur en astro physique, dans Le monde ne suffit pas, fait encore bien rigoler tous les fans de l’agent 007.

Il n’en fallait donc pas beaucoup plus pour que Garry Marshall, réalisateur spécialisé dans la comédie à l’eau de rose (Prety woman, Just married ou presque) s’empare de la thématique du 14 février.

Probablement financé par le conglomérat des fleuristes des États Unis, Marshall réunit un casting fleuve de spécialistes des films où on se dit je t’aime à la fin pour porter son projet.
On retrouve donc Julia Roberts, Bradley Cooper, Patrick Dempsey, Ashton Kutcher, Jessica Biel, Anne Hattaway, Jennifer Gardner, Shirley Mc Lane dans leur registre de prédilection.
Il ne manque que Meg Ryan, Hugh Grant et Richard Gere...

Pour mettre en scène tout ce petit monde Gary Marshall nous fait le coup de la transposition de Love Actually à Los Angeles le jour de la St Valentin plutôt que Noël à Londres.

Le problème c’est que le résultat de cette comédie chorale ou tout le monde se croise à un moment ou un autre est loin d’être au niveau de Love Actually dans lequel le British humour faisait des ravages et dont les histoires et les personnages et les histoires étaient beaucoup plus recherchées.

Valentine’s day nous offre des personnages et des émotions dégoulinants de mièvrerie et de politiquement correct et prend des allures de film de propagande et de cas marketing.

A en croire ce film, il fait bon vivre aux États Unis puisque tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.

Los Angeles semble être une ville magique ou n’existent que de splendides villas peuplée de top models exerçant des professions aussi diverses que maitresse d’écoles, fleuriste, assistante, sportif de haut niveau, opératrice de téléphone rose. La palme revenant quand même à Julia Roberts qui est Sergent dans le corps des Marines.
Les quelques rares personnes au physique moins avantageux sont toutes acariâtres et désagréables.

Tout ce petit monde se croise et finit par s’aimer le soir du 14 février qu’ils soient blancs, noirs, indiens, hétéro, gay, jeunes ou vieux.
Les violons, les larmes et le bon esprit sont de rigueur.

Par certains coté, le film fait même un peu peur !!!
En effet le film est aussi un document sur ce que peut être la Saint Valentin aux USA.
Comment peut-on tomber dans le panneau commercial et futile de cette fête artificielle à ce point là.
Que le ciel nous épargne de sombrer dans cet abime de mièvrerie en France.
En même temps c’est assez fort car les vendeurs de cartes et les fleuristes ont encore trouvé un moyen de se faire de l’argent avec une fausse fête traditionnelle.

Vive le marketing !!!

2 commentaires:

  1. Oui mais c'est ton pêché les sucreries de ce type

    ça se voit à 3 km que c'est de la merde

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  2. Je confirme...
    Et c'est inimaginable en VF !!

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